mercredi 8 octobre 2008

Décalage


Lors du Conseil Municipal du 22 mai, M Denieuil avait indiqué être très attaché au maintien de l'activité commerciale du Centre Ville, objectif que je partage pleinement.

Malheureusement, ses premières décisions se révèlent anti-productives.

En effet, lors de ce même Conseil Municipal, le maire avait fait voté à sa majorité l'annulation de l'exercice du droit de préemption sur les cessions de fonds artisanaux, de commerce et de baux commerciaux par la Ville de Saint Jean d'Angely.

Je m'étais étonnée de l'abandon de cette possibilité utile pour éviter les dérives . J'avais d'ailleurs indiqué que la loi en discussion sur les commerces prévoyait ce droit de régulation des mairies. Mais M denieuil avait argué de la liberté sans entrave nécessaire pour la vente de ces biens.

Aujourdhui, alors que nous cherchions désespérément un local commercial pour un projet de boutique intéressant pour l'activité du centre ville , j'ai appris qu'un local commercial vide bien placé avait été vendu à un particulier ..... pour un usage privatif.

C'est fort dommage... car si la mairie avait fait jouer son droit de préemption , il aurait pu sauver un commerce en centre-ville.

13 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est un nouvel exemple du tout libéral : Il était grand temps de supprimer les "réglementations tatillonnes" et "rétrogrades" qui empêchent la libre entreprise de prospérer et "créer de la richesse"

Donc déreglementons, avec le succès que l'on sait...

Déreglementation financière : plusieurs centaines de milliards envolés,

Déreglementation du marché du travail : + 41000 Chomeurs le mois dernier

Abandon du droit de préhemption sur St Jean : J'attends encore l'ouverture de commerces en centre ville.

Tous ces faits apparaments sans liens résultent en fait de la même idéologie libéral du "laisser faire".

Anonyme a dit…

Au Trader Fou :

Le bégaiement, ça se soigne !

Plus sérieusement, avant de dire tout et n’importe quoi ( je ne vous en conteste pas le droit, mais accordez-moi celui de vous contredire ) comptez combien il y a de commerces, grands ou petits, à vendre ou a louer en centre ville !


Avant de parler de préemption, il faudrait qu’il y ait des projets.
Je connais des propriétaires qui on beaucoup “apprécié” cette tirade de Madame Mesnard (ils son furieux ) concernant ce commerce utile à la ville qui ne peut s’installer !

Françoise Mesnard a dit…

je ne comprends pas bien pourquoi les commerçants seraient furieux de "ma tirade".. c'est la réalité... les porteurs de projet ont beaucoup de difficulté a trouver un local commercial car bien que de nombreux locaux soient vides, peu sont en réalité accessibles.. faites un test.. entre les problèmes de successions, les problèmes de péril ou d'insalubrité, les locaux qui sont vendus avec tout l'immeuble , il est en fait très difficile de trouver un local commercial disponible ou accessible finacièrement .. je préside le Jury de l'Atelier de création d'entreprise crée par le Conseil Régional et suis donc assez bien placée pour connaitre les difficultés des créateurs

Anonyme a dit…

A l'anonyme de 20H29.

Qu'est-ce qui est faux :

* Les centaines de milliards envolés ?
* Les 41000 Chomeurs ?
* Ou l'absence de création de nouveaux commerces sur St Jean ?

Anonyme a dit…

A l'anonyme de 20h29 :
et en complément du message du patriarche :
Votre message est incompréhensible.
Qui est furieux ? les propriétaires du local qui s'est transformé en usage privatif, les commerçants, ...?

Anonyme a dit…

Mme Mesnard

Vous pouvez prétendre tout et n'importe quoi sauf connaître et comprendre ce qu'est la création d'entreprise.

Ce n'est pas la présidence d'un jury à la région (qui souvent finance des entreprises sans avenir: exemples de chutes retentissantes à disposition) qui vous donne quelconque légitimité dans cette compétence.

Nous respectons votre compétence de médecin et d'élue mais ne venez pas nous donner des leçons sur le terrain de la prise de risque personnelle et familiale dont vous ignorez tout.

Anonyme a dit…

Relisez mon post "imcompréhensible" :

"Je connais des propriétaires qui on beaucoup “apprécié” cette tirade de Madame Mesnard (ils son furieux ) concernant ce commerce utile à la ville qui ne peut s’installer !"

Ce sont des propriétaires de locaux vacants qui n 'ont pas été contactés pour leurs locaux depuis bien longtemps et qui ne comprennent pas qu'on dise qu'un commerce ne peut pas s'installer parceque le ville ne peut pas préempter !

Françoise Mesnard a dit…

à l'anonyme de 14:24
merci de conseiller a ces propriétaires de locaux vacants de se faire connaitre auprès de la Maison de l'emploi des Vals de Saintonge au Pays qui assure la mise en relation entre propriétaire et porteurs de projet

Françoise Mesnard a dit…

à l'anonyme de 12:37

les résultats de réussite des entreprises aidées par les bourses tremplins régionales dans les Vals de Saintonge sont remarquables grace au travail de conseil et d'accompagnement mené par le Service de promotion des entreprises (SPE)situé au Pays

l'important n'est pas de savoir mais de savoir écouter pour avancer de la meilleure facon

Anonyme a dit…

Madame Mesnard,

VOUS ME DEMANDEZ : "merci de conseiller a ces propriétaires de locaux vacants de se faire connaitre auprès de la Maison de l'emploi des Vals de Saintonge au Pays qui assure la mise en relation entre propriétaire et porteurs de projet"

Soyez assurée que, comme la plupart d'entre-nous, quelle que soit la "couleur" politique des uns ou des autres, mon plus grand désir est de voir toute les vitrines fermées du centre ville rouvrir. (personnellement, je préfère en voir quelques unes réhabilitée en habitat correct, plutôt que rester une innommable friche pendant des années. Le choix a été fait de l'extension à outrance des zones commerciales périphériques, il faut maintenant l'assumer )

J' ai donc téléphoné à deux propriétaires que je citais : ils m'ont ri au nez, me disant qu'ils avaient été, il y a plusieurs années, échaudés par un organisme que vos amis politiques avaient mis en place, l'A.P.E. et qui ( paraît- il car je n'étais pas encore angérien à cette époque) aurait disparu dans des circonstances douteuses.
Chat échaudé craint l'eau froide, dit-on.

Bien respectueusement.

Françoise Mesnard a dit…

l'APE a cessé d'exister il y près de 15 ans. Je ne l'ai personnellement pas connu.
Je pense que 15 ans après, vos amis peuvent sans crainte reprendre contact; il ne s'agit que d'une mise en relation entre offre et demande .
Après, la transaction dépendra du prix demandé, des garanties exigées , du prix du marché, des capacités des porteurs.. sachant que la vision patrimoniale du commerce n'est plus de mise depuis fort longtemps et qu'il est necessaire de permettre aux porteurs de projet de n'avoir pas trop d'investissement a faire dans le local si l'on veut conforter le commerce de centre ville

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je viens alimenter ces discussions en vous invitant, tout comme l'a souligné Madame Mesnard, à prendre contact avec la Maison de l'Emploi et de l'Entreprise des Vals de Saintonge qui gère les disponibilités foncières du territoire. Plus la Maison de l'Emploi et de l'Entreprise des Vals de Saintonge aura connaissance des locaux vacants et plus il sera alors "facile" de proposer aux multiples porteurs de projets de s'installer.
Vous pouvez joindre la chargée de mission de la Maison de l'Emploi et de l'Entreprise au 05-46-33-39-72 ou au 06-08-56-70-71.

Anonyme a dit…

Pour alimenter ce débat de fond, je me permets de rejoindre Françoise MESNARD. Il est rare qu'une municipalité qui soit disant souhaite redynamiser son centre-ville renonce à instituer le droit de préemption sur les fonds de commerce ! Avoir le droit de préemption ne veut pas dire l'exercer à tout va ! C'est une faculté ! La ville a le droit de préemption sur les logements ! Pourquoi n'y a t-elle pas renoncer dans ce cas ? Il y a là un décalage, les commerces en centre-ville, c'est tout de même plus important que le droit de préemption sur les logements de n'importe quel lotissement, non ? Pourtant, dans un cas, la municipalité a fait le choix de conserver le droit de préemption et dans l'autre non. C'est une erreur !