Ségolène a raison ...
Dans une cité de ma ville, il y a un jeune qui depuis trois ans, entre deux séjours en prison, sème la perturbation et terrorise les habitants de son immeuble . Il vient d'être majeur . Tout le monde sait que cela finira mal pour lui . Aucune mesure préventive éducative efficace n'a pu être mise en place . Sa famille est défaillante . Ce jeune est intelligent et il pourrait faire tout autre chose.
Alors, prévoir des lieux éducatifs où des repères et des règles sont inculqués à ces jeunes en perdition , j'appelle cela leur donner une chance supplémentaire.
Pendant ce temps, Sarkozy parle de mettre les jeunes dès 13 ans en prison. C'est un peu différent.
Dans certains collèges, les professeurs n'arrivent pas à enseigner parce que les jeunes ne respectent pas les règles. Mettre, à côté des enseignants, des animateurs ou éducateurs pour permettre l'enseignement dans de bonnes conditions, c'est donner à ces jeunes de nouvelles chances d'apprendre. Dans le lycée professionnel dont je suis déléguée, j'observe que l'arrivée (voulue et réalisée par Ségolène) d'animateurs culturel, d'informatique et d'insertion est très positive pour les jeunes.
Pendant ce temps, Sarkozy parle de mettre des policiers dans les collèges . C'est un peu différent.
J'observe dans mon quotidien d'élue que certaines familles n'arrivent plus à assumer l'éducation de leurs enfants. Mettre les allocations sous tutelle , c'est proposer une mesure d'accompagnement de soutien à la parentalité.
Pendant ce temps, Sarkozy parle de suppression des allocations . C'est un peu différent.
Au lycée Blaise Pascal dont je m'occupe, 300 élèves sur 320 sont internes. Je constate que l'internat permet à des jeunes de disposer d'un lieu sécurisé, confortable et de leur donner le cadre nécessaire pour qu'ils réussissent leurs études . C'est une chance de plus pour les jeunes qui n'en ont pas toujours.
Pendant ce temps, Sarkozy propose l'apprentissage dès 14 ans privant certains jeunes de 2 années de scolarité. C'est un peu différent.
Chaque citoyen a des droits et des devoirs . Notre République doit organiser l'égalité des droits et l'égalité des devoirs. C'est ainsi que chacun pourra se construire et trouver sa dignité dans notre société.
Pendant ce temps, Sarkozy propose des devoirs mais de moins en moins de droits. C'est un peu différent.
Mais je dois habiter une autre planète .
15 commentaires:
Parfaitement d'accord avec toi.
Il faut malheureusement eduquer ses jeunes qui n'ont plus de repéres d'autorité et pourquoi pas leurs faire connaitre la vie militaire avec de l'education et de l'enseignement obligatoire un endroit si il font les cons on ne les mets pas dehors .
Je ne suis pas un fan de segoléne mais j'ai regretter que le service militaire disparaisse pour certaines personnes ( de mon temps les jeunes recalcitrants faisaient les stages commando et ils n'ont pas aujourd'hui a en avoir honte ).
Il faut aussi pour ceux qui ne travaillent pas leur faire un service civil pour leurs apprendre la vie au service de leurs voisins ( Hopital-Ecole.....).
ces idées je les ai developper dans les ateliers du PS).
Je crois plus au séisme du discours de Ségolene qu'à son contenu. D'autres mesures pourraient avoir le même résultat que celui qu'elle recherche ...
L'important n'est pas là, il est dans le remue ménage qu'il suscite. Et c'est la gauche qui prend le problème à bras le corps. Bravo.
Chère Françoise,
tes propos m'étonnent. Malgré tout le respect que j'ai pour le dynamisme dont fait preuve Ségolène Royal face aux blocages de notre Parti, concernant "les déclarations de Bondy" ces propos ne sont pas acceptables pour la socialiste rénovatrice que je suis. Pourquoi? tu le dis toi même : tu connais UN jeune dans une situation qui nécessiterait peut être les méthodes proposées... à travers cet unique exemple c'est tout une classe d'âge et toute une catégorie sociale que l'on prend le risque de montrer du doigt (exactement comme lorsque la droite ne parle que de l'infime nombre de bénéficiaires du RMI qui ne joueraient prétendument pas le jeu de la recherche d'emploi et que la droite prétend que c'est la règle).
Lorsqu'une femme politique présidentiable s'exprime sur ces sujets, elle parle nécessairement de situations globales ; et là en l'espèce, elle adopte un langage, bien connu, qui consiste à stigmatiser les parents. Parents qui seront plus ou moins étroitement surveillés selon qu'ils appartiennent aux classes populaires et qui font face à des soupçons récurrents d’incompétence et de démission. Pour reprendre une phrase que j'ai lu "Une nouvelle « police des familles » est invitée à reprendre du service."
Bref je ne comprends pas tes propos d'adhésion, même si je suis bien d'accord avec Minelli : cela met au grand jour les débats au sein de notre Parti, et en soi c'est déjà pas mal.
Chère Karine,
je ne tire pas mes réflexions à partir d'un seul exemple mais de 10 ans de mandat d'élue de terrain et de 15 ans d'engagement associatif militant dans l'éducation populaire auprès des jeunes.
Au quotidien , ce sont des problèmes auxquels je suis confrontée en tant qu'adjointe chargée de l'enfance jeunesse et de l'animation de quartier de ma ville
Poser des limites et un cadre, répondre en temps et en heure aux jeunes,leur permettre d'avoir des adultes référents à côté d'eux, soutenir la parentalité à travers diverses mesures , éviter la prison à des jeunes et leur donner une vraie chance sont des réponses concrètes de gauche.
Soutenir, accompagner, rappeler la règle collective, redonner un cadre quand tout se désagrège au lieu du laisser faire le chacun pour soi est en phase avec les valeurs de solidarité et d'égalité que je défends.
Karine, 69% des français approuvent ce discours et 67% de gens de gauche également...
La France attend des mesures fortes, significatives, concrètes et lumineuses.
Il est des directions, celles-ci ou d'autres, que nous devrons suivre si nous voulons gagner pour le bien social des français et empêcher la peste brune de salir notre vie.
Juste sur un point : ne vaudrait-il pas mieux diminuer le nombre d'élèves par classe ? Plutôt que d'imposer dans la classe un adulte non-enseignant qui ne serait jamais qu'une sorte de flic, finalement, quelle qu'en soit l'appellation. Pour l'avoir vérifié moi-même comme prof, je peux te dire qu'un groupe de 20 élèves fonctionne correctement mais qu'à 30, ce n'est plus le cas, même lorsque les gamins sont gentils et respectent les règles...
Amitiés fruitées !
Cher Fraise
l'un n'empèche pas l'autre, mais les enseignants disent eux-mêmes qu'ils n'arrivent pas à enseigner dans certaines situations et qu'un soutien est nécessaire.
Et puis quand j'observe les effets très positifs des lors que l'on lace a cote des enseignants des animateurs ou auxiliaire de vie scolaire ou assistant d'éducation que ce soit dans les écoles primaires, collèges et lycées , je me dis qu'il faut creuser l'idée.
je crois également que la République doit fixer une mission claire a l'école et lui donner les moyens de la mettre en oeuvre comme elle l'avait fait au siècle dernier en construisant une école dans chaque village et en formant les hussards noirs pour apprendre a tous les enfants de France à lire et écrire et accéder au savoirs.
Aujourdhui, ce pourrait être de ne laisser sortir aucun jeune en échec scolaire à 16 ans . Une belle mission pour nos hussards!!
Quant à moi, l'expérience est celle de 19 ans comme professionnelle dans un service éducatif intervenant dansle cadre de la protection judiciaire.
Je suis extrêmement sceptique quant à ces discours passionnels déclenchés autour de l'insécurité. Surtout en Poitou Charentes... La violence n'est malheuresement pas réservée aux mineurs, mais c'est vers eux que l'on veut nous embarquer à chaque période électorale. On a depuis longtemps fermé les maisons de correction surtout parce que c'était des lieux d'une extrême violence, on souhaite en réinventer de nouvelles....
Je vous invite à aller par exemple sur un site huyette.com qui pourra éclairer les adeptes des centres fermés.
Je crois que l'intervention doit se situer en amont et par les professionnels de l'éducatif. Un jeune en danger physique ou morale, ou qui relève de l'ordonnance du 2.2.1945 (délinquance), passe devant le Juge des enfants et attend des mois avant qu'un éducateur le rencontre. Tout cela parce que les moyens que l'on donne à ces services mandatés, ne sont pas suffisants et on autorise des listes d'attentes.
Je ne parlerai pas des moyens laissés à la pédo-psychiatrie. C'est le parcours du combattant pour qu'un jeune puisse être pris en charge psychologiquement.
Si on continue avec ces politiques sécuritaires, je crois qu'il va effectivement falloir construire des établissements encore et encore... Juste un mot sur les coûts. Actuellement un jeune suivi par un éducateur dans sa famille coûte à l'état environ 80.00€ par jour, un jeune placé en centre fermé c'est 800.00€ par jour.
Bref, c'est effectivement un choix de société. Doit-on enfermé et mettre de côté la population qui dérange ou se donner les moyens de les aider.
Dernière chose. Très fort la mise sous Tutelle des allocations familiales et l'aide à la parentalité. Les tuteurs des l'UDAF doivent se demander ce qu'ils ont fait depuis des dizaines voire des vingtaines d'années.
Il faudrait effectivement qu'il y ait débat au sein de notre parti...
L'un n'empeche pas l'autre . La question du sens et des moyens est essentielle. Pour preuve ce que nous faisons pour les jeunes en Poitou-Charentes au niveau du Conseil Régional : permis de conduire pour les jeunes obtenant le CAP, triplement des places d'apprentissage, bourses de de stage à l'étranger, poste pour les jeunes chercheurs,tutorat, les animateurs dans les lycées ... et aussi des lieux de soins pour les ados en difficulté et le soutien aux parents dans chaque chef lieu de canton. Il y a plusieurs niveaux de réponses et chaque réponse doit être adaptée dans ses objectifs et ses moyens.
Looks nice! Awesome content. Good job guys.
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Voici mon sentiment bien formulé par Jacques Julliard in Nouvelobs de cette semaine, n° 2170:
" Certains mots, sans doute, auraient mérité d'être explicités..., certaines mesures mieux étudiées...mais ce qui compte ici, ce n'est pas le débat des experts, c'est le signal politique...
Ségolène vient en somme de suggérer que peu importe le chat noir ou blanc pourvu qu'il attrape les souris; que si la gauche et la droite sont fondamentalement différentes, il n'y a rien de scandaleux à ce qu'ils partagent des objectifs communs, et même sur certains points des solutions communes; et qu'enfin chasser sur les terres du FN, comme on l'en accuse, est non seulement loisible, mais nécessaire si l'on veut l'en déloger..."
Elle, et elle seule nous fera gagner! UNE CRAINTE : SON PURITANISME! Post publié chez Marie-Laurence Davoine.
Chère Françoise Mesnard, chère camarade,
Ségolène ROYAL: ce qu'elle a vraiment dit:
"Si l'on veut donner une nouvelle chance aux jeunes au premier acte de délinquance, il faut des systèmes d'encadrement à dimension militaire avec des actions humanitaires, des orientations vers l'apprentissage des métiers, avec le passage du permis de conduire et le réapprentissage de la citoyenneté".
"Il faut épauler les familles, ne pas les disqualifier et quand les incivilités se multiplient, avoir un système d'obligation pour les parents de faire des stages dans des écoles de parents, avoir des systèmes de mise sous tutelles des allocations familiales comme c'est le cas aujourd'hui, mais dans une logique éducative de réinsertion des parents".
Il faut un système de "tuteur des collégiens, c'est à dire qu'il y ait dans les classes deux adultes au lieu d'un, l'enseignant qui transmet le savoir et un adulte qui établit la discipline". Il faut retirer du collège les gamins qui y font la loi et qui pourrissent la totalité d'un établissement scolaire...Il faut les recadrer dans des internats scolaires de proximité, des structures que l'on met dans le quartier pour que les parents continuent à assumer leurs responsabilités en partenariat avec les éducateurs...Pour les enfants de plus de 16 ans, il faut inventer des systèmes massifs de prise en charge des jeunes au premier acte de délinquance parce que la solution de la prison est pire que tout."
Source : http://www.gilbert-roger.fr/
Gilbert Roger est le maire (PS) de Bondy. Il était plutôt bien placé pour citer les propos de Ségolène Royal puisqu’il était aux 1ères loges, vu que c’était justement lui qui l’avait invité à Bondy.
Je vais donc me permettre de tenter une petite analyse de texte.
Je passe rapidement sur « le premier acte de délinquance » dont j’aimerais être sûr à la fois de bien comprendre la définition sous jacente aux propos de Ségolène Royal, et qu’il s’applique à tous de la même manière. Si l’un des ses propres enfants devait être amené à commettre des actes répréhensibles qui l’amènerait à faire un séjour dans un commissariat, cela devrait-il entraîner pour elle l’obligation de faire un stage de réinsertion dans le cadre d’une école des parents ?
Lorsque l’on associe cette notion de « premier acte de délinquance » à « l'apprentissage des métiers, avec le passage du permis de conduire et le réapprentissage de la citoyenneté », ne voit-on pas là à l’évidence qu’il s’agit de mesures socialement ciblées qui ressemblent un peu trop à mon goût au discours de certains sur les classes populaires dangereuses ?
Epauler les familles et ne pas les disqualifier, très bien, mais si pour cela on compte sur une obligation de faire des stages de réinsertion dans des écoles de parents, avec ce que cela implique de stigmatisation par rapport à leur entourage et d’humiliation pour eux-mêmes, comment ne pas y voir la coupure entre le monde aseptisé dans lequel évoluent nos élites et la situation sociale dans laquelle sont baignés ceux qui sont les premières cibles de telles mesures ?
Croyez vous réellement que ce genre de mesure soit susceptible de redonner une quelconque dignité au chômeur de longue durée dont la situation au quotidien lui enlève toute possibilité d’exercer une réelle autorité parentale ? Croyez vous que ce type de stage va permettre aux mères célibataires qui assurent péniblement le gîte et le couvert de leurs enfants grâce à des emplois de femmes de ménage à temps partiel, de recouvrer l’ascendant nécessaire à la remise dans le droit chemin de leurs chérubins ? Croyez vous que les parents de ceux des grands frères qui ont été au bout d’études supérieures et qui se retrouvent portant bloqués par le plafond de verre de la discrimination à l’embauche vont pouvoir convaincre les plus jeunes que seul le goût de l’effort est de nature à leur permettre d’échapper à leur condition de relégués pour cause de couleur de peau et de lieu de résidence ?
Lisez donc les récents reportages publiés dans Le Monde (journal pourtant peu suspect de sympathies pour le crypto-trotskisme), sur quelques uns de ceux qui, à l’issue de comparutions devant des tribunaux d’abattage, ont payé de quelques mois de prison ferme leur implication, pas toujours prouvée d’ailleurs, dans les évènements de l’automne dernier, et voyez d’où ils sortent et quelles sont les voies de rédemption qui leurs sont réellement ouvertes…
Venons-en maintenant au débat sur les « tuteurs des collégiens ».
Lorsque je lis : « Il faut un système de "tuteur des collégiens, c'est à dire qu'il y ait dans les classes deux adultes au lieu d'un, l'enseignant qui transmet le savoir et un adulte qui établit la discipline", je ne vois là que la confirmation d’une vision plutôt réductrice du problème tel qu’il se pose réellement.
Je ne suis néanmoins pas complètement sourd et aveugle aux problèmes réels qu’affrontent les enseignants dans les quartiers dits « difficiles ». J’habite dans le neuf-trois, et je fréquente assez régulièrement des enseignants du secondaire qui se bagarrent au quotidien dans des zones comme Bondy, Saint-Denis ou Montreuil.
Je ne suis pas toujours d’accord avec eux sur les finalités de l’enseignement tel qu’il est organisé aujourd’hui dans notre pays, mais je ne crois pas me tromper en disant que la plupart d’entre eux préféreraient être en capacité d’assurer la charge complète et complexe de leur beau métier dans une classe de 12 à 15 élèves, même difficiles, plutôt que de faire cours à une classe de 25 à 35 élèves avec un garde chiourme posté à côté du radiateur…quitte à ce qu’il y ait par contre au sein de l’administration de chacun des établissements qui en feraient la demande, des personnels spécifiquement dédiés à ces questions de discipline, spécialement formés pour cela, et mis à la disposition des enseignants pour les aider à traiter les situations réellement difficiles.
Ne peut-on pas imaginer qu’ils s’agisse d’enseignants volontaires pour bénéficier d’une vraie formation supplémentaire, et dont le rôle serait à la fois d’animer des actions de sensibilisation auprès des élèves (mais aussi des professeurs) sur les obligations que requiert la vie en société, mais aussi d’assurer lorsque cela est nécessaire (sur demande de leurs collègues en difficulté) les interventions d’urgence que personne n’est actuellement en mesure de faire sérieusement au sein des établissement scolaires. Avec, dans les cas les plus graves, et comme c’est d’ailleurs déjà le cas aujourd’hui, la possibilité, grâce aux lien privilégiés que leur fonction leur permettrait de tisser avec eux, de faire appel au procureur de la république et aux forces de police dès lors que la situation dépasserait leur propre capacité d’intervention ?
Enfin, et pour en terminer sur cette (trop) longue intervention, que dire de la posture stratégique de Ségolène Royal.
Il me semble que nous pouvions jusqu’ici espérer que la campagne présidentielle serait moins polluée par les aspects des politiques sécuritaires que la précédente.
Pour 2 raisons, la 1ère étant que ces aspects là ne sont manifestement pas actuellement en tête des préoccupation de nos concitoyens (voir à ce sujet l’enquête du CEVIPOF (http://www.cevipof.msh-paris.fr/bpf/barometre/bar0.htm / voir « Résultats d’ensemble au niveau national » ), la 2nde étant que Sarkozi n’est pas en position de se prévaloir de résultats aussi positifs en ce domaine que ce que son discours martial pourrait avoir fait croire, et qu’il a donc tout intérêt à en rabattre un peu sur le sujet.
Quel est donc l’intérêt stratégique pour le PS de ramener ce sujet sur le devant de la scène ?
Dans le cas qui nous intéresse, il me semble pas qu’il s’agisse de pur procès d’intention que de considérer que lorsque l’on est socialiste et que l’on s’exprime sur ce sujet à Bondy, il serait de bon ton de se prononcer en faveur de rééquilibrages budgétaires fondamentaux mis à la disposition des collectivités territoriales tout d’abord, et des autres institutions de la république ensuite (établissements scolaires entre autres), avant de s’amuser à débiter un catalogue de mesures discutables qui ne font nullement partie du projet du PS.
Il s’agit donc, soit d’une erreur (ce que je ne crois pas, pour autant que je connaisse un peu l’habituelle maîtrise du verbe de notre camarade Ségolène Royal), soit d’une posture tactique visant à faire éclater le PS en morceaux pour essayer de les recoller à son avantage. Je note que son compagnon et néanmoins 1er secrétaire s’emploie justement à occuper le rôle du gentil rassembleur afin que les morceaux ne soient pas éparpillés au point qu’il soit au final impossible d’en recoller l’essentiel.
J’espère pourtant très sincèrement que je leur fais un mauvais procès, car sinon, ce serait vraiment prendre là un risque démesuré pour le succès de la gauche en 2007, aux seules fins d’hypothétique satisfaction d’ambitions toutes personnelles…
que l'on ne soit pas d'accord , et que chacun défende ses idées cela me parait normal... mais il faut éviter les raccourcis ... je parle de complémentarités et de niveaux différents dans les réponses a apporter ... quand je parle de permis de conduire, je parle d'une aide à la prise en charge du permis de conduire pour des jeunes dont les parents n'ont pas les moyens... et sans permis pas de voiture et pas de boulot surtout dans nos campagnes.. alors si réduire les inégalités cela devient discriminatoire!!! je ne sais plus très bien ce que signifie être de gauche.
Dans un autre registre, j'ai mis en place un accueil parents dans ma ville et la diversité sociale des parents qui le fréquentent me laisse penser que le soutien à la parentalité n'est pas non plus discriminatoire mais un vrai besoin auquel il faut répondre.
Etre confronté à la réalité oblige a trouver des réponses concrètes en phase avec nos valeurs
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