jeudi 8 juin 2006

Rencontre avec l'Amicale des maires du canton de Saint jean d'Angely

Samedi dernier, l'amicale des maires du Canton de Saint Jean d'angely tenait sa réunion semestrielle. Outre sa vocation de permettre échanges et convivialité entre les maires , l'amicale invite les élus généraux , régionaux , parlementaires et les représentants de l'Etat afin de faire un point sur les préoccupations locales.

Etaint présents lors de cette réunion , Jean-Yves Martin, conseiller général , Jean Combes et moi-même au titre du Conseil Régional.

Le débat été riche et interessant. Plusieurs points ont été évoqués par les maires

- Tout d'abord , un large débat a eu lieu sur la carte scolaire et notamment un bilan du fonctionnement des RPI que sont les regroupements en réseau de 2 ou 3 écoles mis en oeuvre il a une quinzaine d'années . Il est noté des effets très positifs : cela a sauvé les écoles et il est observé une augmentation des effectifs compte tenu de l'exode urbaine. Un point noir : le turn over des jeunes enseignants qui veulent rester en ville. Les maires s'inquiètent du projet d'écoles cantonales qui fermeraient la plupart des écoles communales. Une proposition: la prise en charge par les SIVOS qui gèrent les RPI des batiments. A noter , une construction de classe supplémentaire dans un RPI du canton.

- Il est noté la difficulté de faire un plan communal d'intervention en cas de risque majeur : inondation, feux de forêt, transport de matières dangeureuses... il est proposé de réaliser une plan inter communal d'intervention et d'aborder les difficultés concrètes avec le Préfet. Comme par exemple, la difficulté de trouver des groupes électrogènes lors de la tempête en 99 et que nous n'avions plus d'électricité ou la difficulté de trouver un technicien de GDF pour couper le gaz lors d'un incendie survenu récemment, depuis le démènagement de l'antenne GDF à Rochefort.

- pour la énième fois, la réfection de la nationale entre Saint Jean d'Angely et Saint Hilaire de Villefranche a été demandé au Conseil général puisque désormais , l'Etat lui a transféré la gestion de cette nationale .

- La question du rail a été soulevé puique c'est la région qui a la charge du réseau régional TER avec une proposition d'électrification de la ligne SNCF Niort -Saintes-Royan .

- des problèmes d'organisation du tranport scolaire des collègiens et des lycéens ont été évoqué avec le Conseiller général

- de même que les problémes liés à l'extension des réseaux lors de constructions nouvelles compte tenu de la mise en oeuvre de la nouvelle loi sur les PVR. Situation ubuesque car on ne sait plus qui paie quoi et qui s'occupe de quoi compte tenu des privatisations d'EDF et de France Télécom.

Bref, un catalogue à la Prévert mais le quotidien des maires .

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Je me trompe...: j'ai l'impression que votre photo en haut à droite n'est pas la même que celle d'hier??? Sorry pour ce message personnel.

Françoise Mesnard a dit…

petite misère... j'ai été victime d'une attaque pirate sur le site hébergeur de la photo... un peu désagréable et pas très netétiquette

Anonyme a dit…

Aurais-je noté ceci si j'étais sur un blog masculin? On parle de parité, parité, parité...Il y a quand même des différences...Heureusement!

Anonyme a dit…

Avant de dire :Les RPI ont sauvé nos écoles rurales, il serait peut-être judicieux d'aller voir l'état dans lequel elles sont NOS ECOLES RURALES.
J'en connais certaines qui ressemblent davantage à de vieux batiments délabrés qu'à ce qu'on peut attendre d'une école.J'aimerais savoir quel conseillé municipal serait d'accord en plein hiver pour aller dans les toilettes non chauffés au fond de la cour???Puis se laver les mains avec une eau à 2 degrés avnt d'aller à la cantine??
Vous voulez des photos de ces lieux admirables reflet de tout l'interêt que nos gouvernants portent à l'éducation?? faites le savoir , j'en tiens à votre disposition.

Anonyme a dit…

Aller, c'est promis, samedi prochain au lieu de ballader nos élus dans un joli bus voir les fontaines de nos villages en se tapant sur le ventre en pensant au 250 000 euro que la région donne à un lycée, je vous emmene dans ma voiture faire un petit tour dans l'envers du décors.
En passant vous comprendrez pourquoi nos "jeunes enseignants" ne veulent pas rester dans nos si jolies petites écoles de village.

Françoise Mesnard a dit…

bonjour,

Si vous travaillez dans des conditions déplorables c'est inadmissible vis a vis de l'enseignant que vous êtes et des enfants que vous accueillez; c'est d'aileurs pour cette raison que le transfert de la gestion de l'investissemnt au SIVOS permettrait d'éviter ce type de situation;

Il est possible pour la commune d'obtenir des subventions du Conseil général et régional qui lui permette de faire des travaux sans grever son budget.

L'autre difficulté est a mon sens l'isolement des enseignants qui travaille dans ces RPI mais je ne vois pâs beaucoup de débat sur cette question

Si vous êtes en Vals de Saintonge , vous pouvez me contacter.

Anonyme a dit…

Oui, les écoles rurales sont très dégradées ! Si à la fin du XIXe, lors de leur construction, elles représentaient la puissance de l'Etat, capable de couvrir le pays d'écoles, elles ne représentent plus aujourd'hui que le délabrement de notre société. Il y a une certaine naïveté à s'extasier sur ces RPI qui cisaillent les écoles, multiplient les niveaux dans les classes, isolent les enseignants et coûtent un argent fou en entretien ! Une cuisine de cantine à 50 briques tous les 5 km, pour 30 élèves à chaque fois, c'est bien ? Des lavabos à l'eau glacée, des fosses qui débordent sous le préau, des locaux inadaptés... Vous pensez que ça aide les élèves à respecter l'autorité républicaine ?
L'école rurale a besoin d'un plan Marshall. Pas seulement de ravalement des bâtiments ! Pour cela, faute de population suffisante, il faudra renoncer à une école par commune (cris d'orfraie assurés) et créer des écoles à 4 ou 5 classes au minimum, permettant de regrouper efficacement des moyens humains et financiers. L'école rurale y retrouvera sa crédibilité.