mardi 14 juin 2011

La Région Poitou-Charentes, région sans OGM depuis 2004

En avril 2004, la première décision de la première session présidée par Ségolène Royal a été de décréter la "Région Poitou-Charentes , Région sans OGM".

Il était proposé aux maires de la Région de prendre un arrêté d'interdiction de culture OGM sur leur commune. Au total, c'est 136 communes qui ont répondu à l'appel. Et sur ce nombre, 20 à 30 communes ont vu leur arrêté attaqué par la Préfecture. La Région assurait le soutien en défense des communes.

Il est des moments symboliques en politique. Et cette première décision restera gravée dans ma mémoire car elle démontrait, à mes yeux, que l'action politique peut changer les choses si on en a la volonté forte.

Peu de temps après cette décision, en raison d' une opinion publique très hostile aux OGM, l'Etat français décidait d'un moratoire sur la culture OGM encore en vigueur actuellement.

Aujourd'hui, Ségolène Royal a témoigné en faveur de José Bové et de ses compagnons jugés au Tribunal de Poitiers pour une action de fauchage volontaire en 2008 d'une parcelle OGM cultivée pour Monsanto afin de tester des traitements au Round Up sans qu'aucune autorisation n'ait été demandé. Il ne s'agissait pas de recherche fondamentale mais bien d'essais commerciaux non autorisés.

Ségolène Royal comme José Bové ont estimé nécessaire d'alerter leurs concitoyens sur le risque majeur de santé publique que réprésentent les OGM :

- Risque de contamination et d'appauvrissement de la bio diversité jusque dans nos jardins,

- Incapacité de ces culturesà lutter contre la faim dans les régions ou elles ont été implantées.

- En revanche, les OGM permettent aux firmes agro alimentaires de controler économiquement les agriculteurs avec la necéssité de racheter des semences chaque année et d'augmenter les traitements par pesticides ce qui les met en grandes difficultés financières.

L'important est donc de continuer à se battre pour maintenir le moratoire au niveau national et surtout de développer des alternatives agricoles respectueuses de l'environnement , de la santé publique et du revenu des agriculteurs.

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2 commentaires:

Gilbert Marchal a dit…

Bravo pour la lucidité et l'engagement ! Il était temps que le Poitou-Charentes renonce au totalitarisme agricole industriel et s'engage dans une autre voie, plus réaliste et tournée vers l'avenir réel.
Certes, on n'est pas au bout de nos peines, mais on avance. Vive le Poitou-Charentes de Ségolène !

Anonyme a dit…

oui vive le poitou charente de Ségolène, il serait temps que les Français ouvrent leurs yeux, tels qu'ils sont partis là, j'ai l'impression qu'on risque une fois de plus d'aller droit dans le mur. La faute est en grande partie à rejeter sur l'action de la presse Française.Presse qui se permet de dénigrer alors qu'elle ferait bien de donner quelques leçons d'élocution et de Français à ses chers journalistes........leur vocabulaire est bien pauvre......