jeudi 15 janvier 2009

Santé & Travail n° 65 - Janvier 2009 -

En kiosque (7,50 euros) et vente en ligne

Cancers professionnels : mobilisation générale (article en accès libre)
Rien n'y fait. La réglementation a beau avoir progressé de façon spectaculaire, les acteurs institutionnels ont beau s'activer, lancer des plans, des campagnes, les juges ont beau se montrer plus sévères, les fédérations patronales ont beau signer des engagements avec les pouvoirs publics, on compte toujours 2,4 millions de salariés exposés à des produits cancérogènes.

Impliquer les salariés pour réduire les expositions Malgré le renforcement des obligations pesant sur les employeurs et la mobilisation des pouvoirs publics, la prévention des cancers professionnels piétine.

Adapter la prévention au travail La prévention du risque cancérogène repose en général sur le respect de valeurs limites ou sur des équipements de protection. Des mesures peu efficaces sans une analyse préalable de l'activité, car inadaptées aux conditions réelles d'exposition des salariés.
Le pari gagnant de la substitution Certaines entreprises ont essayé avec succès de substituer aux cancérogènes des produits moins nocifs sans y perdre économiquement.


Editorial

Bon dimanche ? (article en accès libre)Ce dimanche, Michel devait fêter ses 70 ans en famille. Mais la grande surface où il travaille vingt heures par semaine lui a demandé avec insistance de prendre le poste de l'après-midi.
L'Evènement

Mal-être au travail: une enquête incontestable Ne pas voir ses efforts récompensés est une source importante de mal-être. C'est l'un des enseignements de l'enquête Samotrace sur la santé mentale au travail, qui démontre de manière indiscutable la nocivité de certaines contraintes professionnelles

."Un sentiment de honte" Parce qu'on lui demande d'appliquer des méthodes qu'il réprouve, Dominique, jeune conseiller financier, sombre dans la dépression.
Actualité

Quand le client est roi, les salariés trinquent
Toujours plus de disponibilité, de diversité, de qualité, de rapidité. Coincés entre la sacro-sainte satisfaction du client, érigée en stratégie d'entreprise, et une organisation du travail toujours aussi rigide, les salariés souffrent.

Maltraitance organisée à France Télécom Une étude réalisée par trois sociologues, présentée début novembre lors des états généraux de l'observatoire syndical du stress de France Télécom, conclut à une stratégie délibérée de l'entreprise de "maltraitance au travail".

Saturnisme: les ouvriers peintres contre la céruse Grèves, articles, conférences. A l'aube du XXe siècle, la fédération CGT des ouvriers peintres veut rallier opinion publique, experts et politiques à sa cause: faire interdire les peintures à la céruse, source du saturnisme qui ravage la profession.

Mettre le travail en discussion Lors des premières Rencontres de Santé & Travail, les acteurs de la prévention ont pointé le manque de pertinence des solutions toutes faites pour traiter des risques psychosociaux.

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3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
"Les douze travaux de Ségolène Royal… sans augmenter les impôts"

Pour lire la suite :
http://nicolebertin.blogspot.com/

Anonyme a dit…

Bonsoir,
vu sur le site du figaro.fr

"Face à Aubry, Royal cultive
sa stature internationale"
François Rebsamen lui suggère d'être candidate aux élections européennes.
Elle s'envole à nouveau. Ségolène Royal prend l'avion samedi. Destination : Washington. «J'irai assister à l'investiture de Barack Obama», a-t-elle annoncé fièrement. «Sur le plan international, son élection a levé un verrou et, dans une certaine mesure, élargi l'univers des possibles», assure la présidente de Poitou-Charentes. Mais malgré ses contacts sur place, l'ancienne candidate à la présidentielle devra se contenter d'assister au discours du nouveau président des États-Unis là où la foule se réunira, sur le Mall, la grande espla­nade au centre de la ville. Aucune personnalité étrangère n'est invitée à l'inaugural adress, souligne-t-on au PS.
Ségolène Royal compte bien vivre de près l'événement histo­rique. Elle a aussi prévu dans son agenda une série de visites dans quelques lieux symboliques. À Washington, elle sera hébergée par une famille d'amis. Bref, elle a su transformer un voyage privé en déplacement de travail ? «C'est un peu cela» , s'amuse un de ses proches. «C'est toujours intéressant de se rendre aux États-Unis», ajoute un autre. Le programme «officiel» s'est organisé dans l'urgence. «On a dû lui préparer des rencontres…», avance ce responsable du premier cercle, sans en savoir beaucoup plus. «En tout cas, ce sera au moins aussi intéressant que de parler avec François Lamy», plaisante-t-il. François Lamy, c'est le bras droit de la première secrétaire, Martine Aubry.
Tandis que l'une présentera le plan de relance du PS face à la crise en France, l'autre a choisi de cultiver une stature internationale. Outre ses entretiens à venir aux États-Unis sur la coopération entre Américains et Européens, Ségolène Royal a aussi rendu publique cette semaine une tribune sur la situation au Proche-Orient. «Oui, l'arrêt de la guerre est possible», écrit-elle avant d'analyser longuement les ressorts du conflit. «L'urgence, c'est que chacun comprenne qu'il n'a pas à choisir ses interlocuteurs dans le camp d'en face, mais à prendre, tels qu'ils sont, ceux qui représentent effectivement les populations concernées», estime-t-elle.
Tenir jusqu'en 2011
Pour sortir du cadre strictement national, certains de ses proches comme François Rebsamen voudraient convaincre Ségolène Royal de se présenter aux élections européennes, comme tête de liste dans la région Ouest. Le sénateur maire de Dijon souhaiterait aussi que Martine Aubry se présente dans la région Nord. Cet expert de la carte électorale estime que ces leaders pourraient donner plus de poids à la campagne. Mais Royal n'a rien dit : elle est attachée au principe de non-cumul des mandats. Du côté Aubry, ce n'est pas envisagé.
La page du congrès tournée, la présidente de Poitou-Charentes doit occuper le temps et tenir jusqu'à la désignation du candidat à la présidentielle, en 2011. La volonté générale est à l'apaisement. Une réunion de coordination a désormais lieu entre la direction et la minorité royaliste tous les mardis à midi. «On ne va pas faire le congrès durant cinq ans», explique Vincent Peillon. Mais les tensions peuvent «repartir vite. Les choses ne sont pas encore stabilisées». À l'image de l'attaque de François Rebsamen contre la direction du parti, mercredi au Talk Orange-Le Figaro. «François est un responsable poli­tique. Il ne demande pas l'autorisation pour parler ! Il ne s'exprime pas pour Ségolène Royal ou moi», nuance Peillon.
Autour de l'ancienne candi­date, on se prépare à tenir aussi jusqu'au prochain congrès. Vincent Peillon s'efforce de structurer le courant issu du congrès. Celui-ci ne se définit pas comme seulement «royaliste». Un site Internet vient d'être lancé, intitulé «Espoir à ­gauche».

Anonyme a dit…

Merci pour les renseignements sur Nicole bertin. Il y en a ,à gauche qui semblent sommeiller, Ségolène Royal ne s'arrête pas, et ses efforts je n'en doute pas seront récompensés. Patience les Amis.