Suite de mon post du 2 novembre 2008
Xavier Darcos revoit sa copie sur les Rased
Face à la colère du monde enseignant, le ministre de l'Education ramène de 3.000 à 1.500 le nombre de postes des enseignants en «Rased» (spécialistes de la difficulté scolaire) supprimés.
Xavier Darcos lâche du lest. Les trois principaux syndicats enseignants, le SNUipp-FSU, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT l’affirment: sur la question des enseignants en «Rased» (spécialistes de la difficulté scolaire), le ministère revoit à la baisse le nombre de postes supprimés: 1.500, au lieu des 3.000 annoncés.
Actuellement, les professeurs des écoles en Rased (11.000 au total) n’ont pas de classe à l’année, mais interviennent dans plusieurs écoles d’un secteur pendant le temps scolaire auprès d’élèves connaissant des problèmes d’apprentissage, d’adaptation à l’école ou de comportement.
Le budget 2009 tel qu’il a été voté en décembre prévoit de «sédentariser», c’est-à-dire de confier un enseignement ordinaire devant une classe entière, à l’année, 3.000 enseignants en «Rased», ce qui équivaut à la suppression de 3.000 postes.
Interrogé, le ministère n’a pas confirmé l’information des syndicats. Le ministre doit préciser sa position dans une lettre envoyée aux organisations syndicales. «C’est un recul», a affirmé le secrétaire général du SNUipp-FSU, Gilles Moindrot. Le SE-Unsa a également indiqué que M. Darcos avait «lâché du lest» en lui annonçant mercredi soir que «sur les 3.000 postes devant être transférés devant classe, 1.500 correspondront à des postes vacants (et donc retourneront devant une classe ordinaire) et 1.500 seront affectés dans les écoles en surnuméraire». «Ces derniers n’auront donc pas la charge d’une classe», a affirmé Luc Bérille. Le Sgen-CFDT a lui aussi annoncé dans un communiqué que le «ministère revoit sa copie en réduisant les sédentarisations de postes Rased de 3.000 à 1.500». Il évoqué «un premier succès», bien qu’«insuffisant».
(Source AFP)
5 commentaires:
n'en déplaise à certains ,les manifestations de rues ne sont pas négatives. La preuve,Le gouvernement, ou plutôt Sarkozy lance des idées via les ministres.....dès que le gouvernement sent que l'idée soulève trop de constestations alors hop on fait marche arrière. Alors nous devons continuer à manifester notre désaccord avec cette politique destructrice et ne pas hésiter à amplifier par une présence certaine les manifestations de rues et les grèves et les pétitions.
Bonjour,
C'est peut-être une forme active de la fameuse "démocratie participative" ????
Complément au commentaire de l'anonyme de 00:15 :
Alors peut-être devrions-nous intensifier notre contestation aux caméras sur St Jean.
Le Gros Léon
Non, il s'agit au contraire d'un échec de la négociation de Xavier Darcos
La démocratie participative consiste à donner une partie du pouvoir de décision aux citoyens
- pouvoir de choix avec les forum participatifs
-pouvoir de choix budgétaire avec les budgets participatifs
- pouvoir d'ajustement avec les jurys citoyens
Il ne faut pas confondre la démocratie participative avec la démocratie consultative ou revendicative. Cette dernière étant un échec de la première.
Nicolas Sarkosy se moque d'une supposée incapacité de la France à se réformer. Je dirais qu'il ne faut pas confondre réforme avec démolition et négociation avec brutalité.
L'expérience que j'ai acquise au sein des entreprises sur les nécessaires évolutions à mener prouve que l'ergonomie participative est une des clefs de réussite. En revanche, elle ne peut réussir que si la confiance est là.
Pourqoui n'avez vous pas appliqué ce (beau) précepte de démocratie participative (que vous venez fort bien de décrire ci-dessus) lorsque vous étiez maire-adjoint de notre cité ?
Peut-être que le résultat des dernières élections municipales aurait été l'inverse.
Dommage.
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