(extrait de l'article de Martine Orange sur Média part ce jour)
Ce tableau reflète la courbe du financement des entreprises par les banques depuis 2005; Vous pouvez observer une chute continue depuis 2005, et dégringolant depuis 2007.
Aujourd'hui, les banques vont-elles jouer le jeu et accepter de financer l'économie, en contepartie des aides massives qui leurs sont accordées par l'Etat? La réponse devient urgente pour les entreprises. Le mot liquidité est devenue une obsession chez tous.
Grands groupes comme PME ont les plus grandes difficultés à trouver un crédit, à placer des billets de trésorerie, à avoir des escomptes. La semaine dernière a été apocalyptique: tout était gelé. Par peur de manquer de moyens, les entreprises réduisent au minimum leurs dépenses, renoncent à tout investissement. Ce qui vient accentuer encore le ralentissement.
Et au final, les entreprises vont se retrouver complétement asphyxiées.
C'est pour cette raison que Ségolène Royal propose la création d'une banque publique en capacité de financer les PME .
7 commentaires:
Bonjour Mme Françoise "Cassandre"
Pouvez vous donner des exemples concrets et précis des difficultés que vous annoncez ?
Nos relations avec le banquier (Crédit Agricole) sont restées inchangées depuis le début de la crise.
Il vient même d'augmenter son concours de 50% sur les lignes de garantie sans changement de taux.
Cordialement
La courbe témoigne de la situation générale et montre que pour la majorité des entreprises la situation est préoccupante
bien evidemment , il y a des cas particuliers heureux et je ne peux que me réjouir que tout aille bien pour vous
mon propos est de contribuer au débat sur la situation économique afin d'anticiper les difficultés et d'oeuvrer au niveau régional pour soutenir au mieux les entreprises dans un contexte de crise financière
de même, le débat permet de faire des propositions au niveau national
comme celle de faire évoluer la Caisse des dépots et consignations qui est notre banque publique vers le soutien aux PME
rester lucide pour avancer dans le bon sens : celui de l'interet collectif
Bonjour,
Vu sur le blog de Xavier de Roux.
"La crise a fait apparaître quelques zèbres à découvert, comme les bulots à marée basse. Moitié cheval et moitié âne, ils se distinguent par leur gilet rayé et parmi eux le polygraphe Nicolas Baverez s’illustre dans les colonnes que la presse lui ouvre largement.
Ce libéral sans nuance, ce docteur de la foi libérale, n’avait pas de mots assez durs, il y a quelques mois, pour les Etats et les hommes d’Etat qui ne pouvaient comprendre les grandissimes mécanismes de l’infaillible marché, hors bien entendu les Etats-Unis d’Amérique dont le néo-conservatisme l’enchantait. Aujourd’hui, grâce au travailliste Gordon Brown, il découvre les vertus des nationalisations et de l’intervention des Trésors publics. «La nationalisation, écrit-il dans le journal Le Monde, face à la crise bancaire, elle est l’arme indispensable… mais de dernier recours». Et il ajoute : «Dans ses interventions l’Etat ne doit pas viser à se substituer au marché mais rétablir au plus vite son fonctionnement normal». Sauf que le fonctionnement normal du marché a justement conduit les Etats à intervenir parce que les banques n’étaient plus en mesure de garantir les dépôts de leurs clients qu’elles avaient souvent engagés dans des opérations douteuses.
Nicolas Baverez aurait dû regarder par le trou de la serrure pour voir qui faisait fonctionner son fameux marché. Il n’était pas difficile d’apercevoir les faux-monnayeurs à la manœuvre, créant de la richesse aussi vite qu’un pauvre s’endettait et d’ailleurs les traders et les malheureux juristes fabriquant les produits dérivés, assurant leur titrisation et leur circulation, son enquête l’aurait mené à quelques joueurs pressés, faisant fonctionner à plein régime la corbeille.
«Le libéralisme constitue, ajoute M. Baverez, le meilleur antidote à l’emballement des pulsions collectives.» Il faut donc croire que l’antidote a été bien tardivement administré, à moins que le libéral de service n’ait oublié de le faire.
Mais si «le libéralisme n’est pas la cause, mais la solution à la crise du capitalisme mondialisé», quelle drôle d’idée pour les Etats d’intervenir ! A moins que les pertes faute d’être à la charge des clients des banques ne deviennent celles du contribuable.
Si en plus d’avoir un compte en banque, on paye l’impôt, on touche alors le jackpot, selon Baverez. Décidément, quel zèbre !"
A méditer !!!
Désolé cher madame, si je sais lire les ordonnées, la courbe reflète un solde d'opinion.
Ne pas confondre les opinions et les faits réels semble essentiel.
En tout cas, cela fait plaisir de constater qu'au bistro de Françoise, on s'intéresse à l'économie et aux PME.
Quand créez vous la votre?
Même si on ne partage pas ses opinions politiques, il faut reconnaître qu XDR écrit "vachement" bien.
Tout a fait d'accord avec le texte de M de Roux. Il y a effectivement un discours des économistes ultra liberaux qui nous expliquent que si le libéralisme est en crise , c'est qu'il n'a pas été suffisamment "bien appliqué" et qu'il faut donc persister!!
Un peu comme ceux qui expliquaient il y quelques années que si le collectivisme avait échoué sur le plan économique, c'est qu'il n'avait pas été bien appliqué
l'enseignement que j'en tire est que sans contre pouvoirs donc gardes-fou, un système évolue toujours vers sa destruction
à l'anonyme de 18h42
merci de votre appréciation qui me fait très plaisir;
Par ailleurs, désolée de ne pouvoir donner d'exemples concrets mais le devoir de réserve ne me permet pas de donner le nom d'entreprises locales confrontées au manque de financement.
Vous comprendrez mon souci de confidentialité
Bonjour Mme MESNARD, la crise financière est là, le gouvernement renfloue les banques avec des milliards d'euros. Je ne sais si vous êtes au courant mais à sT Hilaire de villefranche le crédit agricole a entrepris de gros travaux, façade distributeurs agencement locaux; si je ne me trompe le crédit agricole faisait parti des banques en difficultés......non seulement ils spéculent avec notre argent mais de plus ils ont trouvés le moyens de se refriquer avec les nouvelles "AIDES de L'Etat ".Nous pouvons je crois crier au scandale.EN ATTENDANT cette année IL Y A EU 17% de plus que l'année dernière, de faillites dans les PME . les grosses entreprises commencent à être très sérieusement touchées. Qui paiera?, les mêmes toujours les mêmes " le Peuple de France ".FRATERNITE
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