mercredi 17 septembre 2008

Le gouvernement sait-il qu'il y a une crise financière?

17 sep 2008 sur Médiapart

Par Martine Orange


Nicolas Sarkozy n'a rien à dire sur ce qui se passe sur les marchés financiers et les faillites bancaires en cascade, préférant détailler par le menu l'opération de sauvetage certes importante mais malgré tout pas centrale de Français en Somalie. François Fillon a disparu des écrans radar, et Jean-Louis Borloo multiplie les annonces de taxations sur les petites cuillères et autres gobelets en carton. Chargée de par sa fonction d'expliquer ce qui se passe, la ministre de l'économie et des finances, Christine Lagarde, elle, envoie des messages plus lénifiants les uns que les autres. Le gouvernement sait-il qu'il y a une crise financière ? Depuis lundi, la question se pose avec de plus en plus d'insistance.

En fait , si je comprends bien, nous les français on est super fort !! cette crise c'est comme le nuage de Tchernobyl, il contourne le ciel de France!!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Martine

Que vous soyez dans la finance ou non, vous devez comprendre aisément que toute déclaration intempestive, soit elle lénifiante ou au contraire dramatique, ne peut qu'avoir un effet négatif.

Sarko ne pouvant rien faire a l'intelligence de ne rien dire pour une fois.

Cordialement

Anonyme a dit…

Ce que vous dites sur Sarko vaut également pour Ségo dont la grande préoccupation existentielle est de s'insurger sur le "bizuthage" de l"IEGSI à Chatellailon.

A chacun sa misère!

Anonyme a dit…

Je ne résiste pas retranscrire l'article paru ce jour dans Marianne .fr (Truculent)

Quand Sarkozy rêvait de subprime à la française
Un «crédit hypothécaire» garanti par la valeur du logement des foyers les plus pauvres ? Une proposition émise par Nicolas Sarkozy pendant la dernière campagne présidentielle et qui n'a pas eu le retentissement qu'elle méritait: elle prend toute sa saveur en pleine crise des subprime.




FlickR CC / laser2K
Visionnaire, Nicolas Sarkozy l'est sans conteste : un an avant que n'implose le marché immobilier américain, le candidat UMP à l'élection présidentielle préconisait avec une fulgurante intuition dans son programme quelque chose qui ressemble étrangement à des subprime à la française : «Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.»

Passée inaperçue au printemps 2007, dans le feu de la campagne présidentielle française, cette formule de «crédit hypothécaire» avait peu de chance d'émerger l'été dernier au moment où l'économie américaine commençait à subir les désastreuses conséquences de ces [«prêts spécial pauvres»]i. «Une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir !», argumentait le candidat de l'UMP pour justifier sa proposition d'emprunt immobilier pour foyers modestes.




Extrait du programme de Nicolas Sarkozy. Capture du site u-m-p.org
Là encore visionnaire, Sarkozy pariait même sur le mécanisme qui a causé l'effondrement de la finance américaine : il imaginait que les banques se focaliseraient «moins sur la capacité personnelle de remboursement de l'emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué». Lors de son prochain discours, tant attendu, à Toulon le 25 septembre, le chef de l'Etat osera-t-il brandir comme solution miracle à la crise du pouvoir d'achat des «subprimes» à la française ?



Vendredi 19 Septembre 2008 - 16:19
Sylvain Lapoix
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Anonyme a dit…

Mon Cher Gros Léon,
Puisque vous parlez de visionnaire, je vous invite à vous procurer et à lire le livre de Xavier de Roux, "Une fin de siècle", édité en 1999.
Dans la partie économique, vous y retrouverez tout ce qui se passe aujourd'hui sur les marchés financiers.
Cordialement.