vendredi 29 juin 2007




la cravate n'excuse pas la grossièreté


Interrogée par l’ensemble de la presse locale et nationale, Anne-Marie COMPARINI a indiqué qu’elle avait trouvé les propos de Patrick Devedjian "choquants" parce qu’au-delà d’elle-même, ils visent tous ceux qui, comme elle, ont défendu les valeurs de pluralisme, de démocratie et de considération à l’égard des autres, quels que soient leurs combats, des valeurs qui méritent le respect tout au moins républicain. Par ailleurs, ces propos portent atteinte une nouvelle fois à la place des femmes dans notre société, que ce soit dans la vie politique ou économique.
Pour Anne-Marie COMPARINI, ce déplorable incident révèle que notre pays a un urgent besoin d’une démocratie apaisée, qui est bien nécessaire si l’on veut développer, pour le bien de tous les français, un dialogue de qualité entre toutes les sensibilités.
Anne-Marie COMPARINI a été sensible aux nombreux messages de soutien venant de simple citoyens à travers la France comme de personnalités de tous bords, bien évidemment François BAYROU, Marielle DE SARNEZ et Michel MERCIER, mais aussi Gérard COLLOMB, Dominique PERBEN, et encore Ségolène ROYAL qui l’a assurée de sa solidarité et Jean-Pierre RAFFARIN, qui s’est dit « offusqué » et a tenu, « au nom de l’UMP », à présenter ses excuses à Mme COMPARINI à qui il a redit toute son amitié et son respect pour ce qu’elle fait et ce qu’elle est.

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