La Fête de la Rose de Frangy
Dimanche, Arnaud Montebourg accueillait Ségolène Royal à la Fête de la Rose de la fédération socialiste de Saône et Loire à Frangy.
A Frangy, une nouvelle génération politique a emergé qui redonne espoir à nos concitoyens . Parce que Ségolène renouvelle l'action politique en replacant les citoyens au coeur de la réflexion par un travail permanent avec le terrain , parce qu'Arnaud renouvelle l'action politique en redonnant la priorité à l'organisation de la démocratie c'est à dire au controle du pouvoir.
Cette nouvelle génération va nous mener à la victoire parce qu'elle est courageuse , volontaire, inventive. Quelques soient les compétences des autres candidats, ils appartiennent au passé. Je comprends que cela soit difficile .
La gauche n'est utile que si elle est au pouvoir et les socialistes doivent faire passer l'interet collectif avant les interets particuliers. Le peuple de gauche nous attend, nous ne devons pas le décevoir quand nous connaissons les problemes de pouvoir d'achat , de logement , de travail, d'environnement , d'énergie ...
Nous entrons dans un nouveau cycle politique. C'est ce pour quoi je me suis battue depuis le 21 avril 2002.
Pour info ci-dessous les discours vidéo de Ségolène et d'Arnaud à Frangy
le discours de Ségolène Royal
http://www.vjsd.org/da93.htm
le discours d'Arnaud Montebourg
http://www.renover-maintenant.org/
1 commentaire:
Au gré du courant, pourquoi suivre le fil de la ligne
jusque dans le trou de l'alliance ?
Souvent, dans la beauté vide des discours de circonstance, une sorte de paralysie vient s'emparer de la conscience critique ordinaire pour l'engluer plus encore dans des conceptualités de surface.
Discours fort de Frangy, discours fort de Fouras comme la charge pathétique d'une brigade légère, mais surtout comme une image écran en prévision d'une dilution qui ne manquera pas de se faire dans le vide de l'alliance promise.
Les militants colleurs d'affiches, nous-mêmes, les militants des murs de la rue, appauvris malgré nous par les potentats de la main-mise sur la noblesse du politique ; nous compensons notre désappointement dans la qualité illusoire de ce papier d'emballage d'oralité facile qui cache l'absence du cadeau promis.
Les nœuds de cet emballage, serrés par les apologues de l'orateur, jamais ne seront défaits.
Peut-être est-ce là une sorte de chance propice à éviter les désenchantements ?
Car une dialectique sournoise s'installe.
Celle de la beauté pure de la ligne, de la ligne politique de notre courant, bien sûr. De notre courant devenu si exemplaire par la force de ses convictions démocratiques durement maintenues. Une ligne qui souhaite aujourd'hui se conjoindre avec la nécessité soudaine d'un usage dans l'Histoire. Cette Histoire avec un grand H, avec un Grand Soir, comme toujours, mais qui se fabrique aujourd'hui à coups d'espoirs différés dans de royales spéculations de pacotilles, derniers avatars d'un socialisme en quête de sursaut.
Mes chers camarades, dites-moi que nous ne serons pas captés par ce chant de sirène, mais que nous nous contenterons de suivre celui d'une tonalité plus humaine, la nôtre, celle de nos déterminations , celle de la démocratie, celle de la VIème République invendable à l'encan ?
Mais écoutez, déjà au cœur de ces discours qui nous appellent à leur secours, seuls crépitent des applaudissements ténus comme les vieilles bûches des Noël qui ont fui l'enfance et ses rêves de désir.
Les Pères Noël vont être enfin rangés dans les greniers poussiéreux de notre mémoire. Ils dormiront de notre réveil critique où chacun sait désormais que la politique n'est pas un cadeau que l'on reçoit du ciel, mais un don que l'on se fait à soi-même, offert par d'intimes nécessités.
Michel Gros
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