dimanche 7 mai 2006




Comité de bassin d'emploi

des Vals de Saintonge

Le Comité de Bassin d'emploi que j'ai contribué à créer avec Ségolène Royal a pour objectif le développement des compétences des hommes et des femmes du territoire.

Parmi les actions mises en place, une formation au DEAVS c'est à dire le Diplome d'Etat d'Assistante de vie sociale destinée à des personnes en recherche d'emploi a débuté en octobre avec 15 stagiaires .Elle se termine en juillet 2006. Une vrai pari .

Vendredi dernier, avait lieu le bilan pédagogique avec les stagiaires. Elles sont 14 . La formatrice félicite les stagiaires pour leur détermination et leurs excellents résultats. Et c'est vrai qu'elles ont la rage ces femmes . Malgré les problèmes financiers , les frais supplémentaires (cantine, garde des enfants, voiture), les galères pour trouver les stages (il y en a une qui fait plus de 100 km par jour) elles s'accrochent et continuent envers et contre tout.

Valérie parle de sa joie d'être dans le groupe, Claudine exprime sa fierté d'avoir bientot un vrai travail après 20 années de chomage et de CES "a 48 ans souligne-t-elle je n'ai plus beaucoup de temps". Anne "est ravie, elle se sent épanouie depuis qu'elle a commencé la formation". Pascale 'espère que sa voiture va tenir le coup". Corinne est "heureuse d'avoir été bien accueillie car elle est noire et elle appréhendait beaucoup le stage". Plusieurs ont des propositions de travail. Elles sont fières de ce qu'elles sont en train d'accomplir et elles ont raison.

Il reste beaucoup à faire. Le Rapport de stage, l'examen en décembre, elles s'inquiètent car après le 11 juillet , elles seront toutes seules. Alors avec Odile, notre chargée de mission au Comité de bassin d'emploi, je propose un suivi individuel jusqu'à l'obtention du diplome et une information auprès des maisons de retraite qui recherchent des personnels qualifiés.

Une action concrète qui va permettre à ces 14 femmes de se qualifier et aux maisons de retraite de trouver un personnel spécialisé. Et pour l'élue que je suis, le sentiment qu'il est possible de bouger les lignes pour peu qu'on le veuille. Un constat , la complexité des systèmes de rémunérations et de prise en charge qui ont transformé cette formation en parcours de combattante.

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