mercredi 5 septembre 2012

Notre action pour lutter contre la désertification médicale dans la bonne direction

En 2004, Ségolène Royal juste élue Présidente de la Région Poitou-Charentes décidait de prendre la compétence santé pour agir contre la désertification médicale en milieu rural. 

Le diagnostic sur les causes de cette désertification s'appuyait en partie sur les conclusions du Rapport de Philippe Davezies  consacré au "burn out des généralistes": isolement, surcharge de travail, difficultés grandissantes liées au vieillissement de la population.

Le Conseil Régional s'est donc attaché depuis 2004 à oeuvrer pour l'amélioration des conditions de travail, la coopération entre professionnels de santé, le compagnonnage des jeunes internes et la revalorisation du métier de généraliste:

- soutien à la mise en place de maisons de santé de proximité autour de collectif de professionnels de santé porteurs d'un projet de santé de territoire
- financement de la formation à la maitrise de stage d'interne pour les médecins de milieu rural  ,
- mise en place de bourse pour les internes de médecine générale  faisant leur internat en milieu rural, puis pour les  internes en chirurgie dentaire et bientot les élèves kiné
- financement d'un quatrième poste de chef de clinique en Médecine générale à la Faculté de Médecine de Poitiers pour doter chaque département de la Région

En Vals de Saintonge, a ce jour:
- deux maison de santé cantonales ont été ouvertes, deux autres projets sont en cours
- un réseau de santé territorial a été crée qui coordonne la prise en charge des patients les plus lourds en sortie d'hospitalisation avec les professionnels de santé, assure des prestations dérogatoires de proximité : soutien psychologique, de diététicien, ergothérapeute, des ateliers de prévention , des actions de depistage , l 'organisation de formations des professionnels en lien avec les médecins du Centre Hospitalier de Saint Jean d'Angely
- les professionnels de santé travaillent de plus en plus en équipe; des médecins épuisés il y a quelques années sont toujours a poste;
- les jeunes internes découvrent la qualité relationnelle de l'exercice en milieu rural grâce a leur stage d'internat, assure les remplacements de leurs maitres de stage et l'un d'entre eux a décidé de s'installer dans une des maisons de santé 

Le bouche a oreille professionnel fonctionne car aujourdhui, les professionnels s'engagent de plus en plus dans ces démarches de coopération . Et les élus locaux bien conscients de la nécéssite d'avoir une offre de santé de qualité pour leurs concitoyens jouent un role essentiel dans la réalisation des projets

3 commentaires:

Jean-Louis Forgeard-Grignon a dit…

Bonjour Madame

Le blog du Maire ayant jusqu'ici censuré mon argumentation concernant le TGV sur la ligne Niort Royan, je vous la soumets ci-dessous en copie:

Bonjour

Ayant conscience d’avoir été un peu abrupt dans mon post de soutien au message de M. Bouteille du 17/09 (blog de Paul-Henri Denieuil), j’apporte ici quelques arguments à ma position.

Tout d’abord, nous habitons à proximité de la voie ferrée située en contrebas de notre terrain à Roumagnolles. Le passage des trains dans la journée est à peine audible et ne créée aucune nuisance. La nuit, en général entre minuit et 2:00, passent un ou deux gros trains de fret, assez lourdement chargés qui créent quelques vibrations qu’on ne perçoit que si on est éveillé. Autant dire que les trains et a fortiori un ou deux TGV par jour ne sont pas un dérangement. Donc l’argumentation n’est pas liée à notre position géographique.

Même si la fréquentation des TER est en hausse, leur capacité est encore largement sous-utilisée et on voit mal comment rentabiliser une rame de TGV.

Les TER sont de qualité, confortables et bien adaptés au service qu’ils rendent. La Région les subventionne avec nos impôts, ce qui est bien normal au regard du service de proximité rendu.

L’amélioration de la voie (ballast encore insuffisamment renforcé, traverses en bois à remplacer, rails à souder, ponts à modifier) et son électrification représentent un investissement très important pour RFF que la SNCF ne pourra pas payer. Il faudra alors financer cet investissement par des subventions supplémentaires (nos impôts) et financer en plus le déficit d’exploitation. Cela ne parait pas raisonnable dans le contexte actuel.

Les liaisons TER permettent de connecter les TGV à Niort pour ceux d’entre nous qui peuvent programmer leurs voyages avec un peu d’avance.

Pour les autres qui comme moi doivent prendre un TGV sans pouvoir le programmer pour se rendre à Paris et Roissy (pour ma part au minimum une dizaine de fois par an) la gare de Poitiers et ses parkings permettent de garder une bonne flexibilité de connexion.

Je ne perçois pas comment les données chiffrées avancées par Mr. le Maire peuvent être rapprochés des coûts engendrés par une telle ligne TGV.

Restons raisonnables en toutes choses et gardons la capacité d’investissement de l’état et des collectivités pour des projets mieux ciblés.

Anonyme a dit…

je suis d'accord avec vous il suffirais d'une amélioration des horaires et des fréquences

Françoise Mesnard a dit…

Bonjour

le veritable enjeu est l'electrification de la ligne Niort Saintes et donc sa modernisation pour permettre son developpement dans de bonnes conditions;Mais vous avez raison quand vous rappelez la necessite de developper les TER et c'est un des objectifs sur lequel je travaille avec mon collègue Jacky Emon en charge des TER au Conseil Régional .
Permettre aux salariés de choisir le train au lieu de la voiture permet de faire de grosses economies et de se deplacer dans de meilleures conditions de confort et de sécurité, permettre aux lyceens et aux étudiants de se déplacer et de choisir les études de leur choix , permettre aux personnes de se rendre dans leur famille en développant l'offre des horaires

en un mot faciliter l'acces aux trains pour se déplacer dans toute la région a un prix raisonnable et dans des trains confortables ets la premiere priorité de la Région Poitou Charentes