jeudi 29 janvier 2009

A saintes , en fin de matinée

Nous étions 4500 selon la police et 5000 selon les organisateurs c'est a dire aux alentours de 4750 manifestants à Saintes. Mobilisation très importante donc pour cette journée de protestation . Beaucoup de personnes manifestaient pour la première fois : salariés du secteur privé , enseignants des écoles privés, des cadres du service public excédés par le mépris dont ils font l'objet, jeunes salariés de 25/35 ans .... De nombreux angériens étaient présents .

Les gens sont épuisés par ces avalanches de réformes qui détruisent tout sur leur passage sans amener de meilleur pour personne . les gens ne supportent plus le mépris, et le mensonge comme modes de gouvernement . Les gens ne comprennent pas la violence exercée contre eux. Les gens sont révoltés par ces milliards donnés aux banques sans contrepartie quand on leur demande encore et toujours plus.

C'était un cortège silencieux mais impressionnant qui a remonté le cours Gambetta jusqu'au rond-point de la Rocade.

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7 commentaires:

Anonyme a dit…

"Patience, le bar va réouvrir vendredi matin et on pourra entendre comment sauver la France".

C'est à boire qu'il nous faut... pour relancer pineau et vin saintongeais!!

Anonyme a dit…

Bonjour,
Aprés avoir entendu M. Aubry sur France 2 hier soir, et l'avoir entendu prendre exemple sur l'Espagne, ça fait peur, quand on connait l'état de ce pays géré par les socialiste !!!

Françoise Mesnard a dit…

les socialistes, ce sont ces gens qui partagent leur tartine de confiture dans la cour de l'école ?

Pour ce qui concerne l'Espagne, votre analyse est pour le moins raccourcie.

Le chemin que doit parcourir Zapatero est immense car c'est un pays qui a été laminé après des années de franquisme. Par ailleurs , le franquisme a induit une culture très libérale en matière économique : pas de cotisations sociales donc pas de protections sociale, pas de protection environnementale

Un des plus bel exemple de cet ultra libéralisme est la "tomate d'Alméria" produite depuis des décennies dans un modèle d'agriculture ultra libéral avec la noria de camions qui traversent l'Europe pour porter ces tomates certes peu chères mais parfaitement immangeables. Et je ne parle pas du désastre écologique que ce type de culture a engendré.

Vous devriez être parfaitement honnete en parlant de la situation que Zapatero a trouvé en arrivant.

Il est donc logique que la crise actuelle touche de plein fouet ce pays qui n'a pas eu le temps de mettre des pare-feux. L'Espagne reste un des pays les plus libéraux sur le plan économique.

Anonyme a dit…

Juste un petite precision d'un vieux saintais ; cours National, avenue Gambetta

Anonyme a dit…

Re bonjour,
Entre les années "franquisme" et Zapatero il y a eu, me semble-t-il, d'autres gouvernements et notament celui de Aznar, de 1996 à 2004, qui a quand même remis l'Espagne dans le bon chemin économique et dans les "grands" pays d'Europe.
Sans son attachement à GW Bush, et les attendats de Madrid juste avant les éléctions, Zapatéro n'aurait jamais été élu... mais on ne refait pas l'histoire !!!

Anonyme a dit…

Coucou, encore moi !
Après Ségolène, il semblerait que Julien ne soit pas sur la même longueur d'ondes que Martine !!!

Vu sur le site du Figaro.fr

Crise : Dray critique la réponse du PS
AFP
30/01/2009 | Mise à jour : 21:24 Julien Dray a appelé aujourd'hui le PS à "porter un projet alternatif de société" face à la crise, critiquant la réponse "classique" de la direction.
Le député de l'Essonne a publié un texte titré "Et après", sa première intervention politique publique depuis qu'il est visé par une enquête pour abus de confiance. M. Dray, qui assure n'avoir rien à se reprocher, avait moqué récemment comme un "service minimum socialiste" le peu de soutien du parti.
Dans ce texte, M. Dray se demande si la gauche doit, "à l'instar de l'option choisie par la direction du Parti socialiste, proposer un classique plan de relance de la consommation? Ou plutôt poser la question, centrale, de la répartition des revenus entre capital et travail?"
"Doit-elle se contenter d'accompagner le mouvement social de ses encouragements, tout en essayant de lui répondre par des mesures-rustines, ou voir plus loin, plus haut, et renouer avec l'ambition de créer et de porter un projet alternatif de société, et de système de production?".
"La nature ayant horreur du vide, si ce ne sont pas les socialistes qui s'engagent fermement sur cette voie, alors d'autres le feront", poursuit-il jugeant qu'il "y aura nécessairement refondation du capitalisme et ce sera une refondation de droite, si seule la droite s'y intéresse".

Anonyme a dit…

en ce qui converne lajournée de grève notre président pédagogue s'est trompé lourdement. Ce n'était pas une mouvement d'inquiètude , mais un grand mouvement de
MECONTENTEMENT sur cette politique capîtaliste/ Ce n'est pas fini, ce soir il va essayer d'endormir les agneaux mais les agneaux vont lui montrer de quel bois ils se chauffent.