jeudi 18 décembre 2008

Compte -rendu du Conseil municipal du 18 décembre

Beaucoup de monde à ce Conseil Municipal dont de nombreux angériens venus manifester leur opposition au projet de vidéo-surveillance.

Le débat sur la vidéo-surveillance a été très rude. Quelques précisions techniques, il s'agit d'une surveillance vidéo qui sera enregistrée et utilisée en cas d'agression pour essayer d'identifier l'agresseur. Il ne s'agit donc aucunement de prévenir les faits de délinquance mais seulement de trouver l'agresseur. Si l'on ajoute à cela que les caméras ont pour seul résultat de déplacer les problèmes hors du champ de la caméra. Non seulement , 70 000 euro et plus seront dépensés pour rien mais en plus nous allons déplacer le problème dans les autres quartiers de la Ville , voire dans les communes environnantes de Saint Jean d'Angely.
Notre intervention est publiée ci-dessus.

Pour les autres dossiers :

- une bonne nouvelle, en réponse à notre demande, le maire a promis de ne pas procéder à l'expulsion du couple de personnes agées de la Rue du Palais très perturbés depuis juin 2008 par la visite de l'adjoint aux services techniques.

- un certain nombre d'études et démarches ont été lancé : transformation de la place de l'hotel de ville en jardin public, nouveau plan de circulation avec transformation du centre ville en zone piétonne, réhabilitation de la Cité du Coi et Fief Malmair, un agenda 21 et bilan carbone.

Nous nous sommes abstenus sur le plan de circulation dont les objectifs ne nous parait pas avoir paraissent pas avoir été suffisamment concerté avec les commerçants. A noter que le Maire a d'ailleurs indiqué à une de nos observations qu'il n'avait pas a tenir compte de leur avis pour aménager le Centre Ville.

Pour la réhabilitation du Coi qui dépend des financements du Conseil général, le Maire nous a répondu n'avoir toujours aucun engagement précis. Il est à craindre que ce projet stagne encore longtemps.

- le projet de transfert du Foyer logement "Résidence Angely" au Centre Hospitalier a été examiné . Nous avons déploré qu'une nouvelle fois la procédure réglementaire n'ait pas été respecté et qu'aucune concertation n'ait été mené. En effet, cette résidence dépend du Centre d'Action sociale et il aurait fallu que ce dossier soit examiné par le Conseil d'administration du CCAS, ensuite par le Conseil Municipal et enfin par le CA du Centre hospitalier. De fait, la décision a été présenté au CA de l'hopital mardi 16 decembre, et le Conseil d'Administration du CCAS a lieu le ... 22 décembre. Par ailleurs, nous nous sommes inquiétés de pluieurs points concernant ce transfert: de la préservation de la cuisine sur place, de la diminution du personnel, des futurs tarifs pratiqués. Le point positif est qu'il s'agisse d'un transfert à un autre service public .

- une étude est lancée pour la faisabilité de la réalisation de la salle de spectacle de l'EDEN avec les salles de cinéma. Nous avons soutenu ce projet.

Ce qui est frappant dans le fonctionnement de la nouvelle équipe municipale, c'est l'absence totale du respect des procédures normales de concertation sur l'ensemble des dossiers proposés en Conseil . Des décisions prises sans que personne n'en soit informé . Il en est ainsi de la vidéo surveillance qui se fait sans réunion de la Commission de prévention de la délinquance et de la sécurité , du transfert du foyer logement sans réunion du Conseil d'administration concerné, de l'agenda 21 et du bilan carbone qui relève d'une démarche participative , de l'aménagement du Centre ville sans les commercants.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Mme Mesnard

C'est fatiguant de lire les contrevérités que vous déroulez tout au long de cet article.

Cela va certainement servir la majorité Municipale. En effet un curieux ou un démocrate qui se renseignera sur ce que vous dites
aura vite fait de comprendre votre parti pris et les contre vérités dites ici ou au Conseil.

Vous perdrez peut-être un partisan
...etc...etc

Anonyme a dit…

Je partage une partie de vos préoccupations.

Si fait de délinquance il doit y avoir, ce sera non plus à proximité des caméras mais un peu plus loin.

On déplace le problème. Moi je suis effaré de savoir qu'il n'y a personne pour encadrer les jeunes à Saint Jean. Je ne critique pas de manière absolue la surveillance, mais à quoi servira t-elle sans prévention et travail sur le terrain ?

Comment va t-on assurer la sécurité des caméras, dont il est fort prévisble qu'elles deviennent très rapidement elles-mêmes l'objet des prochaines dégradations, comme les radars sur les routes ?

L'emplacement de ces caméras a t-il de même été annoncé, de même que les mesures de protection des libertés individuelles ? Comment seront nous avertis du fait que nous puissions être filmés et comment pourrons nous nous opposer à ce fait ? Car il s'agit également d'une atteinte à nos libertés individuelles et à notre image, non ?

Anonyme a dit…

A l'anonyme de 11:02, pourriez-vous préciser votre pensée, cela nous éclairera sur les points litigieux

Anonyme a dit…

On va me reprocher un retour vers le passé, - c'est tellement plus faciler de balayer et d’occulter les erreurs ou carences - mais pourquoi n'y a-t-il "personne pour encadrer les jeunes à saint-Jean " ( Anonyme de 11 : 07 )
La nouvelle équipe municipale ( 6 mois) aurait-elle chassé ces personnes mises en place depuis....

Et puis, la délinquence diminue, on l'a claironné maintes fois : on va devoir mettre ces éducateurs de rue en chômage technique avant que leurs postes ne soient créés.

Anonyme a dit…

Pour encadrer les jeunes, les parents, c'est mieux que les éducateurs pas toujours suffisamment matures et formés, en particulier lorsque leur recrutement relève d'emploi social d'opportunité.

L.S.M

Françoise Mesnard a dit…

Cher Saintongeais

le Maire s'est moqué, lors du Conseil Municipal, de Ségolène Royal qui propose de créer une Ecole des parents . Je trouve cette idée très interessante.

Par ailleurs, pourquoi ce dénigrement de la profession d' éducateurs . Elle est aussi nécessaire que la profession de gendarmes.

Il faut les deux : le respect strict de la loi d'un coté et le soutien pour construire sa vie de l'autre. Les droits et les devoirs. C 'est tout .

Un jeune expliquait il y a quelques temps qu'il "n'avait pas peur de l'avenir mais qu'il avait peur de ne pas en avoir"