Démocratie participative : la synthèse de la réunion de Saint Savinien par Cyril Chappet et Gérard Balay
« Être citoyen aujourd’hui »
1- La citoyenneté comme moyen d’expression
Être citoyen, c’est tout d’abord aller voter et participer à la vie de la Cité, voire de son entreprise à travers par exemple le syndicalisme. Mais celui qui vote blanc peut-il être considéré comme partie prenante au débat collectif, même si ce vote est une forme d’expression. Tout comme la désobéissance civique car cette forme d’expression n’est que la traduction d’un manque de démocratie. Ce n’est pas une manière de gouverner. Cependant le constat est que le plus grand nombre se doit d’être impliqué davantage dans la vie publique à travers des outils qu’il nous élaborer. En reprenant l’exemple de la désobéissance civique, même si elle existe dans la loi, il vaut mieux améliorer ces lois plutôt que les détourner : c’est un projet de gouvernement différent de la pratique habituelle (par exemple, la lutte contre les OGM n’est absolument pas entendue).
Pour que la citoyenneté ne se fige pas dans des frontières matérielles ou virtuelles, l’instauration d’un service civique volontaire peut apporter des réponses concrètes quant à l’implication de chacun. D’autre part, puisque être citoyen s’est s’exprimer et être représenté, alors il faut que tout le monde le soit : il faut ainsi instaurer et généraliser les scrutins à la proportionnelle et élire les présidents de structures intercommunales, qui prélèvent l’impôt, au suffrage universel direct. Il faut également repenser le découpage des cantons pour une meilleure représentativité des populations en prenant en compte les particularismes locaux.
2- La citoyenneté comme exigence de droits et de devoirs
Très clairement, être citoyen c’est identifier droits et devoirs. On n’est plus citoyen s’il n’y a pas cette association. Nous ne devons pas nous focaliser sur certaines minorités qui créent des troubles afin de réduire les droits citoyens de la majorité, car si les gens veulent être respectés, ils doivent également respecter les autres. Cependant les lois qui sont votées ne sont pas appliquées, ce qui conduit souvent à un échec sociétal. Le fondement de la citoyenneté c’est s’interroger sur ce que l’on peut faire pour le groupe, pour la société. Il faut être en capacité d’apporter aux autres, à la Cité or ça ne peut pas être le cas des personnes en situation de pauvreté et de précarité : peut-on être citoyen quand la vie chère engendre une dislocation de sa vie familiale, sans travail, sans logement ?
Par exemple, la question de l’immigration ne peut pas être traitée sans que soient réfléchis les devoirs, a posteriori, d’un pays colonisateur comme la France. Ce qui est bon en France ne peut être exporté ailleurs sans discernement.
3 - La citoyenneté comme outil de pédagogie
Elle n’est pas une histoire de catégories sociales, les droits sont les mêmes pour tous. Par contre, les associations sont détournées de leurs missions d’éducation populaire ; elles sont devenues gestionnaires des carences de la puissance publique.
Il faut apprendre aux gens leur Histoire pour qu’ils puissent pleinement exercer leur rôle de citoyens, apprendre à l’être grâce à l’instruction civique. Le message de la laïcité doit être clarifié, énoncé sans ambiguïté, le message environnemental porté dès l’école. Et puisque la société s’individualise, comment résoudre l’équation éducation populaire et individualisme si ce n’est grâce à des actions bâties par l’Etat sur un socle commun, sinon chacun puisera son propre programme dans une multitude d’associations favorisant davantage l’individualisme. Il faut multiplier les instances participatives afin d’impliquer les gens car ce sont des lieux d’apprentissage et de la pratique démocratiques.
1- La citoyenneté comme moyen d’expression
Être citoyen, c’est tout d’abord aller voter et participer à la vie de la Cité, voire de son entreprise à travers par exemple le syndicalisme. Mais celui qui vote blanc peut-il être considéré comme partie prenante au débat collectif, même si ce vote est une forme d’expression. Tout comme la désobéissance civique car cette forme d’expression n’est que la traduction d’un manque de démocratie. Ce n’est pas une manière de gouverner. Cependant le constat est que le plus grand nombre se doit d’être impliqué davantage dans la vie publique à travers des outils qu’il nous élaborer. En reprenant l’exemple de la désobéissance civique, même si elle existe dans la loi, il vaut mieux améliorer ces lois plutôt que les détourner : c’est un projet de gouvernement différent de la pratique habituelle (par exemple, la lutte contre les OGM n’est absolument pas entendue).
Pour que la citoyenneté ne se fige pas dans des frontières matérielles ou virtuelles, l’instauration d’un service civique volontaire peut apporter des réponses concrètes quant à l’implication de chacun. D’autre part, puisque être citoyen s’est s’exprimer et être représenté, alors il faut que tout le monde le soit : il faut ainsi instaurer et généraliser les scrutins à la proportionnelle et élire les présidents de structures intercommunales, qui prélèvent l’impôt, au suffrage universel direct. Il faut également repenser le découpage des cantons pour une meilleure représentativité des populations en prenant en compte les particularismes locaux.
2- La citoyenneté comme exigence de droits et de devoirs
Très clairement, être citoyen c’est identifier droits et devoirs. On n’est plus citoyen s’il n’y a pas cette association. Nous ne devons pas nous focaliser sur certaines minorités qui créent des troubles afin de réduire les droits citoyens de la majorité, car si les gens veulent être respectés, ils doivent également respecter les autres. Cependant les lois qui sont votées ne sont pas appliquées, ce qui conduit souvent à un échec sociétal. Le fondement de la citoyenneté c’est s’interroger sur ce que l’on peut faire pour le groupe, pour la société. Il faut être en capacité d’apporter aux autres, à la Cité or ça ne peut pas être le cas des personnes en situation de pauvreté et de précarité : peut-on être citoyen quand la vie chère engendre une dislocation de sa vie familiale, sans travail, sans logement ?
Par exemple, la question de l’immigration ne peut pas être traitée sans que soient réfléchis les devoirs, a posteriori, d’un pays colonisateur comme la France. Ce qui est bon en France ne peut être exporté ailleurs sans discernement.
3 - La citoyenneté comme outil de pédagogie
Elle n’est pas une histoire de catégories sociales, les droits sont les mêmes pour tous. Par contre, les associations sont détournées de leurs missions d’éducation populaire ; elles sont devenues gestionnaires des carences de la puissance publique.
Il faut apprendre aux gens leur Histoire pour qu’ils puissent pleinement exercer leur rôle de citoyens, apprendre à l’être grâce à l’instruction civique. Le message de la laïcité doit être clarifié, énoncé sans ambiguïté, le message environnemental porté dès l’école. Et puisque la société s’individualise, comment résoudre l’équation éducation populaire et individualisme si ce n’est grâce à des actions bâties par l’Etat sur un socle commun, sinon chacun puisera son propre programme dans une multitude d’associations favorisant davantage l’individualisme. Il faut multiplier les instances participatives afin d’impliquer les gens car ce sont des lieux d’apprentissage et de la pratique démocratiques.
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